Après avoir avalé les kilomètres qui nous séparaient d’Ancône, après que nos bagages ont passé le contrôle sécurité, après avoir été très bien accueillis à bord du Ferry et avoir passé une bonne nuit de repos, nous nous présentons aux portes de la civilisation hellénique !
Le voyage se présente fort bien. Les élèves sont adorables et Apollon nous accueille ses bras rayonnant grand ouverts.
Patras, nous voilà !
Quand Patras inspire M. MOLLA :
Une traversée en mer.
Laissez-moi ce matin, avec ces quelques vers
Conter de ma plume ce qu’hier je fis.
Embarqué dans un voyage scolaire,
C’est vers la Grèce que voguait mon ferry.
Visitant le pont avant de ce monstre de fer,
Nous conversions entre amis éclairés,
Et tels des enfants, nos regards brillèrent
En contemplant la mer sous la voute étoilée.
Puis à pleine vitesse, fendant les nuées,
Qu’adviendrait-il, si me penchant, glissait
De ma main, mon précieux portable
A la mer, ce gouffre insondable.
Serais-je bouleversé ? Serais-je énervé
De perdre cet objet tellement irremplaçable ?
Mais que dis-tu poète, en serais-tu l’esclave ?
Alors retourne-toi face à l’immensité !
En admirant les vagues et leur écume amère,
Sur l’horizon, s’enchaîner à ne plus en finir,
Alors lassé du monde, tu diras en un soupir,
Homme libre, toujours tu chériras la mer.